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Prévention et lutte contre les situations de harcèlement au Travail (suites)

Le 19 décembre 2016, les syndicats de collaborateurs parlementaires UNSA USCP et CGT CP ainsi que les associations de droite et de gauche, l’ACS et l’AGAP ont écrit conjointement au président du Sénat suite au communiqué de presse du bureau du Sénat du 15 décembre 2016, concernant la Prévention et lutte contre les situations de harcèlement au Travail.

Ce dernier ayant mandaté la présidente de la Délégation aux Droits des Femmes, Mme Jouanno, ainsi que la présidente de l’Agas, Mme Cartron, pour qu’elles vous formulent des propositions pour l’élaboration d’un plan de prévention, de détection et de lutte contre les situations de harcèlement au travail, elles rappellent que si elles ont bien été auditionnées pour émettre des préconisations dans ce cadre, elles n’ont pas encore eu connaissance des conclusions qui ont été remises au Président du Sénat.

courrier au Président du Sénat sur la prévention du harcèlement au Travail – 19 décembre 2016

Suite à ce courrier, les organisations signataires ont été invitées à participer à la première réunion du groupe de travail, autour de la présidente de l’Agas, le 8 février 2017.

 

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2016 2016 - Actu Questionnaire ACTU Revendications Revue de presse Uncategorized

2016-03/25 – Dépêche AFP – Loi travail et collaborateurs parlementaires

L’AFP a repris notre communiqué de presse commun, inter syndical et inter professionnel, diffusé à l’occasion de la présentation en conseil des ministres, le jeudi 24 mars, de la nouvelle version du projet de loi Travail El Khomri.

Loi travail: des collaborateurs parlementaires se plaignent de ne pas être pris en compte

Extrait : 

« Certains d’entre eux travailleront sous peu de longues heures sur la loi Travail : des organisations de collaborateurs parlementaires ont protesté mercredi contre le fait que ce texte ne prend pas en compte les salariés non couverts, comme eux, par un accord de branche.

A la veille de la présentation du projet de loi en Conseil des ministres, les syndicats Unsa et CGT des collaborateurs de l’Assemblée et du Sénat, ainsi que l’Association des Directeurs de cabinet des collectivités locales de gauche (DIR CAB) et l’Association de Gauche des Assistants Parlementaires du Sénat (AGAP) observent, dans un communiqué, que le texte « ne prend pas en compte les plus de 400.000 salariés non couverts par un accord de branche professionnelle. Parmi eux, les collaborateurs et collaboratrices d’élus ».

Les collaborateurs « sont un maillon peu connu mais essentiel au bon fonctionnement des institutions représentatives de notre pays, étroitement liés aux mandats des élus et exposés à une forte précarité », rappellent ces organisations….

Ils réclament donc, « afin de combler le vide juridique actuel », la création d’une branche professionnelle des collaborateurs d’élus, estimant que la balle est « dans le camp des élus employeurs ». Les collaborateurs ne bénéficient actuellement d’aucun statut.

A l’Assemblée, le président Claude Bartolone (PS) a annoncé en début d’année son intention de relancer le chantier pour réglementer le temps de travail de ces personnels, souvent mobilisés la nuit. Il a rappelé qu’une négociation avait été engagée « afin de poser un cadre pour le statut des collaborateurs parlementaires », ceux-ci espérant qu’elle aboutira à un accord collectif.

Chaque député est l’employeur de un à cinq collaborateurs, qu’il rétribue grâce à une enveloppe mensuelle de 9.500 euros que lui attribue l’Assemblée. Ils sont quelque 2.000 assistants des députés.

La loi travail sera examinée en commission des Affaires sociales à partir du 5 avril. Son examen dans l’hémicycle devrait intervenir début mai.

 

Politic Arts, site des professionnels de la politique, publie lui aussi un article à cette occasion :

« Loi travail : les collaborateurs d’élus montent au créneau« 

Extrait :

« … Les collaborateurs d’élus reviennent régulièrement à la charge pour demander à leurs employeurs de se positionner en faveur de l’instauration d’une branche professionnelle. Celle-ci constituerait aussi bien la reconnaissance des métiers politiques, essentiels au fonctionnement de la démocratie représentative, que la garantie d’un accès à des droits sociaux satisfaisants, dans un contexte de précarité juridique particulièrement élevée.

« La balle est donc dans le camp des élus employeurs » affirment aujourd’hui les organisations signataires du communiqué ; et principalement dans le camp des sénateurs et des députés qui auront à se prononcer prochainement sur le projet de loi.

Cette prise de position intervient dans un contexte plutôt favorable aux revendications des collaborateurs d’élus, puisqu’à l’Assemblée nationale, jeudi 10 mars dernier, le principe de la création d’une organisation de députés-employeurs a été validé par les responsables du Palais Bourbon, et laisse entrevoir l’ouverture d’un véritable dialogue social dont l’objectif, pour les collaborateurs de députés, serait d’aboutir à un véritable statut. »

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2014/04/08 – Plateforme commune – Prochaine réunion de travail avec Mr Anziani, Questeur du Sénat et les associations AGAP et ACS

Nous avons adressé un courrier de relance au Questeur, le 3 mars 2014, afin qu’il réponde à deux de nos courriers restés sans réponse et qu’il nous reçoive, comme convenu lors notre précédente réunion le  26 novembre 2013.

Il nous recevra le 8 avril 2014.

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2009/03/09 – Questions et … réponses – Note juridique sur le statut des collaborateurs parlementaires par Agnès Leuchter

Assistants parlementaires / collaborateurs d’élus :
QUESTIONS ET… REPONSES

 « Tous les ouvriers (…) s’engagent à ne jamais introduire dans l’usine l’ingérence d’aucun syndicat et à reconnaître en tous points l’autorité unique de la direction… Les demandes et réclamations personnelles seront toujours examinées avec bienveillance, mais jamais aucune délégation ne sera reçue ».

Extrait du règlement des verreries d’Epinac – Saône et Loire, 1850

« Tout travailleur participe, par l’intermédiaire de ses délégués, à la détermination des conditions de travail (…) ».
Alinéa 8 du Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946

Les collaborateurs d’élus existent depuis maintenant 33 ans au Parlement, mais vous en chercherez en vain une trace écrite dans les textes organiques ou réglementaires des Assemblées.

Cette double absence de base légale et de reconnaissance formelle pose, de longue date – puisque structurelles – des difficultés à la fois juridiques, politiques et sociales.
Quelles difficultés ?

Du point de vue du droit, tout pose problème ! qu’ils s’agisse des relations individuelles ou collectives.

A titre d’exemples, posent questions :

la nature juridique du contrat (rémunération sur fonds publics de travaux de collaboration à une mission de service public) – sa qualification (CDI… à terme) – les modifications unilatérales de la rémunération (couverture collective mutuelle ; régime de retraite supplémentaire) – la non prise en compte des heures supplémentaires – les conditions de rupture du contrat (indemnités de précarité ; « Loi » de récupération sur des indemnités légales ; règles applicables aux contrats successifs) – les droits de représentation (discrimination syndicale ; CHSCT) – l’obligation annuelle de négocier…

La raison en est qu’à défaut de choix de statut spécifique lors de la création des premiers postes d’assistants, s’applique le droit commun du travail. Mais que ce dernier, construit sur une relation binaire salarié / employeur, est impropre à saisir une relation de travail tripartite collaborateurs / élus / institution.

Car la désignation de l’élu comme unique employeur est d’évidence fictive, en tous les cas insuffisante, au regard d’une part des dispositions de nature réglementaires appliquées aux contrats d’assistants ; d’autre part de la nature même du travail de collaboration effectué dans l’intérêt de l’institution parlementaire.

C’est cette évidence que le tribunal de 1ère instance de la Cour de justice des Communautés européennes rétablit en disposant qu’il existe indubitablement « un lien juridique direct » entre l’assistant d’un membre du Parlement et le Parlement », ajoutant même « à quel point il serait artificiel de considérer que le Parlement est un tiers par rapport aux assistants ».

La fiction n’est donc juridiquement plus tenable. Nombre d’élus ne seront d’ailleurs pas pour regretter ce rôle d’employeur de composition qu’ils n’ont pas été élus pour jouer et dans lequel l’institution, en cas de litige, les abandonne quelque peu.

Du point de vue social, fait également défaut la reconnaissance d’une communauté de travail et professionnelle, dont l’existence a été confirmée, en tant que de besoin, par un arrêt de la Cour de cassation du 18 février 2004.

Au sein même de l’institution, cette unité sociale emporterait « normalement » qu’elle y soit représentée, qu’elle négocie ses conditions de travail et participe à un CHSCT par la voie de ses délégués.

On rappellera pour mémoire les conditions dans lesquelles il a été décidé de mettre un terme au contrat de groupe mutuelle des assistants de sénateurs, de même qu’a été imposé un choix de régime de retraite supplémentaire contre l’avis défavorable de la majorité des assistants.
Cette absence de visibilité s’avère en outre très pénalisante à l’extérieur. Ce métier, pour lequel existent maintenant des formations universitaires professionnalisantes, ne dispose pourtant d’aucune fiche ROM, ce qui rend évidemment tout projet de reconversion forcée ou volontaire plus difficile (et le renseignement de fiches de données professionnelles pré-imprimées impossible !).

Est-il besoin de souligner enfin que fait également défaut de respect d’une dignité professionnelle dont la méconnaissance est nécessairement récurrente, dès lors qu’aucune place n’est formellement attribuée dans les Assemblées aux assistants qui y travaillent ?

Qu’en outre leurs conditions de travail soient arrêtées sans consultation ou contre leurs avis même lorsqu’il est sollicité, est évidemment compris comme une marque de mépris.

Du point de vue politique, assemblées et parlementaires gagneraient en efficacité à professionnaliser et sécuriser – compte évidemment tenu de l’incontournable aléa du mandat et de l’intuitu personae – un personnel de haut niveau. De même que l’institution dans son ensemble gagnerait en image : l’écho donné sur la place publique à quelques contentieux opposant collaborateurs et élus n’est pas du meilleur effet.

La Haute assemblée, qui avait initialement – à contre cœur – suivi l’Assemblée nationale pour la création des premiers postes d’assistants parlementaires, l’a ensuite constamment précédée en définissant des règles de conditions d’emploi et de rémunération plus strictes et en adoptant un certains nombre de mesures plus favorables. Dans cette même logique, le Sénat pourrait à nouveau être initiateur.

Quelles solutions ?

Elles existent. Elles sont simples.

Juridiquement incontournable, techniquement possible, humainement souhaitable, l’élaboration consensuelle d’un statut propre aux collaborateurs d’élus ne dépend que d’une approche volontariste.

Par quoi a-t-elle été empêchée ?

Une contradiction d’abord, qu’il est plus que temps de dépasser ; des appréhensions ensuite qu’il est aisé de lever.

Elles résultent en effet d’une malformation originelle, reposant sur la croyance qu’il était possible « d’avoir des travailleurs sans avoir de salariés » et qu’il était donc également possible d’introduire au sein de l’Assemblée un corps nouveau qui resterait fantomatique.

S’agissant en premier lieu de la responsabilité de l’emploi, celle-ci doit être rétablie dans son exactitude : à l’institution la responsabilité administrative et financière ; à l’élu la liberté de choix, de rupture et de détermination des tâches, dans le cadre de l’exercice de son mandat.

Pour mémoire, l’AGAS était signataire des premiers contrats d’assistants. Seule la volonté de préserver l’institution de toute responsabilité à cet égard a présidé aux décisions de créer cette association, puis de transférer à charge du seul élu cette responsabilité.

Le biais – la fraude ? – fait long feu : l’institution ne peut à la fois dénier toute implication et rester, par l’intermédiaire de ses organes dirigeants, membre de droit du CA et du Bureau de l’AGAS représentant la collectivité des employeurs. Un choix s’impose.

En réalité, nul besoin d’association écran. L’AGAS, dont les moyens de fonctionnement humains, budgétaires et matériels lui sont exclusivement fournis par le Sénat, peut aisément retrouver sa dénomination authentique : celle d’un service administratif chargé de la seule mise en œuvre des arrêtés de Bureau et de Questure. La représentation de la collectivité d’employeurs-élus doit être assurée pour la seule part de responsabilité assumée. L’institution doit l’être pour l’autre part relative aux conditions matérielles et financières d’emploi.

Les acteurs ainsi rétablis dans leur rôle véritable, un statut propre aux assistants parlementaires tenant compte des spécificités de la fonction peut être aisément envisagé dans le cadre d’une commission paritaire tripartite réunissant représentants des élus, de l’institution et des assistants, et formalisé par le biais de la convention, du règlement ou de la loi.

S’agissant de la place des assistants au sein des assemblées, là encore est collectivement refusé ce qui individuellement accordé. Or, ni fonctionnaires ni élus, les assistants n’en participent pas moins effectivement au travail parlementaire et font, à ce titre, tout aussi effectivement partie du personnel de l’institution !

La meilleure garantie que les assistants restent à leur place ne serait-elle d’ailleurs pas que cette place soit clairement définie ?

A l’égard des élus doit être assurée leur totale liberté de choisir qui ils emploient, ce qu’ils en attendent et de se délier – dans la seule limite légale de l’existence de motifs objectifs, qui prennent en compte la relation de confiance propre à ces contrats.

A l’égard de la fonction publique parlementaire doit être réaffirmée l’absence de « concurrence déloyale » : il est nécessaire de redire que les assistants, qui ne sont pas recrutés sur concours, ne peuvent prétendre à être d’emblée « fonctionnarisé ».

Aux assistants doit être assurée une plus juste compensation financière de leurs contrats par nature aléatoire, de même que doit être recherchée une évolution professionnelle dans et hors des Assemblées par l’ouverture de voies qui tienne compte de leur expérience.

Enfin, cette reconnaissance d’une communauté propre de travail doit être rendue visible : dans le répertoire téléphonique, par l’édition d’un trombinoscope interne, par une adresse « senat.fr »…

* * *

 Hors le chapitre XXI de l’Instruction générale du Bureau du 14/12/1960, inséré par l’arrêté du Bureau n° 80-119 du 17/12/1980, qui ne se réfère aux assistant de sénateurs qu’en ce qui concerne le laissez-passer (alinéa 1er), les prérogatives strictement attachées au mandat de sénateur auquel ils ne peuvent se substituer (alinéa 2) et la nécessaire validation du sénateur pour le dépôt des propositions de loi ou de résolution, amendements, questions écrites ou orales, demande d’étude ou de renseignement » (alinéa 3), sans référence aucune à une disposition fondatrice – tel l’article 8 de l’ordonnance n° 581100 du 17 novembre 1958 relatif à la création d’un corps de fonctionnaires parlementaires.

 Et c’est bien pourquoi l’intervention du législateur s’est avérée nécessaire par exemple pour créer le groupement d’entreprise ou, plus récemment, en matière de portage salarial.

 T.CE 19/06/2007 aff. T-473/04 CUERNO / Commission, point 52.

 Arrêt précité, point 69.

 Les assistants travaillant dans les locaux du Palais sont soumis aux mêmes conditions de sécurité que les autres personnels. Ainsi, leur présence dans les bureaux est quotidiennement relevée par les services administratifs et un assistant volontaire est désigné responsable de la sécurité de toutes les personnes présentes par étage. S’agissant des assistants de province, leur exercice professionnel en permanence parlementaire pose ces questions de sécurité et de conditions de travail différemment, mais ne les supprime bien évidemment par pour autant, de même que dans toute entreprise dont les salariés travaillent dans des locaux distincts.

 On peut se demander si le fait qu’une partie du personnel bénéficie d’une représentation syndicale tandis qu’elle est refusée à une autre dans le même cadre d’emploi, ne constitue pas une discrimination prohibée pénalement sanctionnée.

 Les nouveaux élus ont été « invités » à adhérer d’emblée à ce régime pour leurs… futurs assistants.

 A défaut de définition de métier, l’assimilation au corps des « gens de maison » souvent faite peut prêter à sourire. Un peu moins au regard des nouvelles règles d’Offre Valable d’Emploi.

 Il fut un temps, bref, en 1996, où les représentants des assistants étaient reçus par le Président de l’AGAS avant – et non après ! – qu’il en tienne l’assemblée générale.

 Et tels étaient les termes et l’ambition d’origines en 1976.

 Sans développer ici, nul n’ignore que l’AGAS ne décide… rien, hors demander au Bureau du Sénat d’arrêter ce qu’elle suggère.

 Sauf à encourir à nouveau le grief de discrimination, n’oublions pas que seul le ou les syndicats professionnels représentatifs sont habilités à négocier les conditions de travail. Le principe prohibe, en présence d’un tel syndicat, le recours à des associations professionnelles parallèles.

 Qui a notre préférence.

 Sur la nature juridique du contrat de collaborateur d’élu, bien qu’il existe d’ores et déjà un – maigre – statut de collaborateur de droit public -, soulignons que le débat public / privé ne nous semble pas une question majeure.

 Sauf à admettre que les élus rémunèrent, aux frais de la République, des services sans liens avec l’exercice de leur mandat !

 Et tondre le gazon n’est évidemment pas une tâche qui relève de l’exercice du mandat sénatorial. Dans le seul cadre du mandat, des fiches de postes peuvent être aisément établies, auxquelles pourrait correspondre une grille de salaire, aux fins de faire la part, en tant que de besoin, entre les tâches de secrétaire, juriste, communicant et conseil.

 Selon les chiffres INSEE 2006, un cadre du secteur privé en Ile-de-France est rémunéré, à qualification et ancienneté équivalente, 25 % de plus qu’un assistant parlementaire, compte non tenu au surplus de l’aléa renforcé de son contrat.

 Anecdotiquement selon le point où l’on se place, il aura fallu quelques heures de sévère réflexion pour modifier les termes du menu du restaurant affiché quotidiennement dans les couloirs, à l’origine dressé à la seule intention des fonctionnaires, et trouver, selon les directives, comment y adjoindre les assistants, sans les inclure dans le personnel…

Auteur : Agnès Leuchter

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Archives JURIDIQUE Nos missions

2014 – Nos misssions

Le syndicat des collaborateurs parlementaires du Sénat – USCP UNSA SENAT – représente les intérêts individuels et collectifs des salariés de Sénateurs et de groupes parlementaires au Sénat, quel que soit leur engagement politique, sur tout le territoire français, soit une population d’environ 1 000 personnes.

MISSIONS
A titre individuel, son rôle est d’apporter un conseil juridique au salarié, de l’informer de ses droits et de l’assister en cas de litige avec son employeur, notamment en cas de licenciement, et devant la justice.
A titre collectif, il met en œuvre un éventail d’actions pour la reconnaissance et la valorisation du métier de collaborateur parlementaire et il s’assure que ces salariés bénéficient pleinement de leurs droits sociaux. Acteur central du dialogue social  avec les sénateurs employeurs, le syndicat est la seule structure habilitée à ester en justice à ce titre.

OBJECTIFS
Les salariés d’élus rencontrent des difficultés spécifiques au secteur politique et au statut des élus nationaux et locaux qui les emploient. Compenser de manière significative la précarité qui en découle et aménager leurs conditions de travail sont deux objectifs pleinement justifiés. C’est pourquoi, l’USCP UNSA, au Sénat et à l’Assemblée, agit pour aboutir à la reconnaissance d’une branche professionnelle « Collaborateurs d’élus » et à la mise en place d’une convention collective que seul un syndicat est habilité à négocier avec les partenaires sociaux.

Les collaborateurs parlementaires sont des salariés de plein droit, ils doivent être traités comme tels, un corps de professionnels, au service des institutions républicaines, pour lequel le droit social s’applique en toute transparence. Cette banalisation des rapports sociaux entre les élus et leurs collaborateurs valorisera l’exercice du mandat des élus et de la démocratie parlementaire.

MOYENS
Au sein de l’UNSA, Union Nationale des Syndicats Autonomes, avec l’USCP UNSA Assemblée (2 500 personnes concernées), un réseau d’experts, de juristes et d’interlocuteurs privilégiés aussi bien au Sénat qu’à l’extérieur : élus, avocats, inspecteur du travail, conseillers prud’homaux, journalistes, universitaires, cabinets de recrutement, responsables institutionnels, associations.

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ACTIONS Archives Communiqués de presse JURIDIQUE Revendications

2011 – Pour un vrai pacte social au Sénat

PRINCIPALES REVENDCIATIONS – 2011

Reconnaissance du métier de collaborateur d’élu – assistant parlementaire de sénateur, collaborateur de groupe parlementaire – par la mise en place d’un statut professionnel assorti d’une convention collective.

Etapes méthodologiques :
Décision des présidents de groupes parlementaires de mettre en œuvre un statut professionnel de collaborateur d’élu assorti d’une convention collective.
Adoption d’un calendrier de mise en œuvre de cette décision et de discussion avec les représentants syndicaux
Promulgation de cette décision par le Bureau du Sénat

POUR UN VRAI PACTE SOCIAL

  • AUGMENTER LES SALAIRES : UNE PRIORITÉ – Salaires inférieurs de 25% aux chiffres Insee, hausse du coût de la vie et baisse du pouvoir d’achat, gel des salaires de la fonction publique : une mise à niveau des salaires est nécessaire.
  • PLAN SOCIAL POUR SEPTEMBRE : URGENCE ! Les élections sénatoriales de septembre sont synonymes de licenciements massifs, un plan social doit être mis en place de toute urgence, instauration d’une prime de précarité, plan d’aide au retour à l’emploi par des mesures de reclassement, passerelles avec la fonction publique territoriale
  • MAINTIEN DE L’ANCIENNETÉ ET LUTTE CONTRE LA PRÉCARITÉ (temps partiel, statut auto-entrepreneur) : les assistants parlementaires ne sont pas une variable d’ajustement financière, ils demandent la portabilité de l’ancienneté entre Sénat et Assemblée nationale ainsi qu’entre parlementaires et groupes parlementaires afin de permettre une validation des acquis de leur expérience.
  • EXERCICE DU DROIT SYNDICAL : demande du droit de timbrage, attribution d’un local et d’une subvention ; inscription au répertoire téléphonique et intranet, accès aux fichiers des salariés au Sénat et en province, audition du syndicat lors des plénières de l’Agas avant la prise des décisions, réalisation de statistiques sociales affinées.

Et toujours …
dispositif de prise en charge des frais professionnels ;
instauration d’une aide au logement ;
attribution d’une ligne téléphonique portable par assistant parlementaire ;
mise en place d’un CHSCT et amélioration de la médecine du Travail ;
prise en charge à 100% par l’employeur de la cotisation mutuelle ;
augmentation de la participation de l’employeur au Pee ;
réalisation de statistiques sociales affinées ;
clarifier et valoriser les conditions de départ en retraite ;
questionnaire médical de l’assurance ;
faciliter l’accès à la formation ;
Valoriser le budget de l’action sociale
accueil nominatif au standard, ….

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2010/10/22- Retraites précaires des collaborateurs parlementaires

Dépêche AFP : Des collaborateurs parlementaires alertent les sénateurs sur leur précarité

Des collaborateurs parlementaires alertent les sénateurs sur leur précarité 

PARIS, 22 octobre 2010 (AFP) – Le syndicat USCP-Unsa, représentant les collaborateurs parlementaires de sénateurs, a distribué des tracts devant le Sénat pour « alerter » les membres de la Haute assemblée « sur les conditions statutaires et en particulier de retraite de leurs collaborateurs ».

Cette initiative a eu lieu jeudi après-midi, avant la séance, a-t-on appris vendredi de source parlementaire.

En plein débat sur la réforme des retraites, le syndicat a distribué des tracts où l’on pouvait lire « Une retraite deprécaires pour vos collaborateurs parlementaires, est-ce vraiment ce que vous voulez? ».

Dénonçant « la précarité non compensée » pour les 1.000 collaborateurs du Sénat et les 2.500 de l’Assemblée, dont les salaires sont « inférieurs de 25% à ceux du privé », le syndicat réclame « la revalorisation des bases salariales, la possibilité de rachat de trimestres pour la retraite avec participation de l’employeur et des accords collectifs en concertation avec les représentants syndicaux ».

22/10/2010 14h38 – SÉNAT-SOCIAL-RETRAITES – Monde (FRS) – AFP