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2016-03/25 – Dépêche AFP – Loi travail et collaborateurs parlementaires

L’AFP a repris notre communiqué de presse commun, inter syndical et inter professionnel, diffusé à l’occasion de la présentation en conseil des ministres, le jeudi 24 mars, de la nouvelle version du projet de loi Travail El Khomri.

Loi travail: des collaborateurs parlementaires se plaignent de ne pas être pris en compte

Extrait : 

« Certains d’entre eux travailleront sous peu de longues heures sur la loi Travail : des organisations de collaborateurs parlementaires ont protesté mercredi contre le fait que ce texte ne prend pas en compte les salariés non couverts, comme eux, par un accord de branche.

A la veille de la présentation du projet de loi en Conseil des ministres, les syndicats Unsa et CGT des collaborateurs de l’Assemblée et du Sénat, ainsi que l’Association des Directeurs de cabinet des collectivités locales de gauche (DIR CAB) et l’Association de Gauche des Assistants Parlementaires du Sénat (AGAP) observent, dans un communiqué, que le texte « ne prend pas en compte les plus de 400.000 salariés non couverts par un accord de branche professionnelle. Parmi eux, les collaborateurs et collaboratrices d’élus ».

Les collaborateurs « sont un maillon peu connu mais essentiel au bon fonctionnement des institutions représentatives de notre pays, étroitement liés aux mandats des élus et exposés à une forte précarité », rappellent ces organisations….

Ils réclament donc, « afin de combler le vide juridique actuel », la création d’une branche professionnelle des collaborateurs d’élus, estimant que la balle est « dans le camp des élus employeurs ». Les collaborateurs ne bénéficient actuellement d’aucun statut.

A l’Assemblée, le président Claude Bartolone (PS) a annoncé en début d’année son intention de relancer le chantier pour réglementer le temps de travail de ces personnels, souvent mobilisés la nuit. Il a rappelé qu’une négociation avait été engagée « afin de poser un cadre pour le statut des collaborateurs parlementaires », ceux-ci espérant qu’elle aboutira à un accord collectif.

Chaque député est l’employeur de un à cinq collaborateurs, qu’il rétribue grâce à une enveloppe mensuelle de 9.500 euros que lui attribue l’Assemblée. Ils sont quelque 2.000 assistants des députés.

La loi travail sera examinée en commission des Affaires sociales à partir du 5 avril. Son examen dans l’hémicycle devrait intervenir début mai.

 

Politic Arts, site des professionnels de la politique, publie lui aussi un article à cette occasion :

« Loi travail : les collaborateurs d’élus montent au créneau« 

Extrait :

« … Les collaborateurs d’élus reviennent régulièrement à la charge pour demander à leurs employeurs de se positionner en faveur de l’instauration d’une branche professionnelle. Celle-ci constituerait aussi bien la reconnaissance des métiers politiques, essentiels au fonctionnement de la démocratie représentative, que la garantie d’un accès à des droits sociaux satisfaisants, dans un contexte de précarité juridique particulièrement élevée.

« La balle est donc dans le camp des élus employeurs » affirment aujourd’hui les organisations signataires du communiqué ; et principalement dans le camp des sénateurs et des députés qui auront à se prononcer prochainement sur le projet de loi.

Cette prise de position intervient dans un contexte plutôt favorable aux revendications des collaborateurs d’élus, puisqu’à l’Assemblée nationale, jeudi 10 mars dernier, le principe de la création d’une organisation de députés-employeurs a été validé par les responsables du Palais Bourbon, et laisse entrevoir l’ouverture d’un véritable dialogue social dont l’objectif, pour les collaborateurs de députés, serait d’aboutir à un véritable statut. »

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2016/03/23 – Pour une branche professionnelle des Collaborateurs d’élus

Réforme du travail : anticipons les conséquences pour les élus employeurs et pour une branche professionnelle des collaborateurs d’élus

Dans un communiqué de presse commun inter syndical et inter professionnel les organisations syndicales UNSA USCP Assemblée Nationale Sénat, CGT CP Assemblée Nationale Sénat, AGAP et Dir Cab ont demandé l’instauration d’une branche professionnelle dédiée au métier de collaborateur d’élu, à l’occasion de la prochaine discussion au Parlement du projet de loi Travail.

Texte du communiqué de presse commun :

Le projet de loi Travail présenté demain en Conseil des ministres, ne prend pas en compte les plus de 400 000 salariés non couverts par un accord de branche professionnelle.

Parmi eux, les collaborateurs et collaboratrices d’élus sont un maillon peu connu mais essentiel au bon fonctionnement des institutions représentatives de notre pays, étroitement liés aux mandats des élus et exposés à une forte précarité. Cette profession compte près de 10 000 salariés et contractuels, de droit privé ou de droit public, au sein du Parlement, des exécutifs des collectivités territoriales ou des intercommunalités, mais aussi du Parlement européen.

Or, cette loi aura des conséquences sur toute l’organisation du travail : calcul des heures supplémentaires, conditions de la négociation annuelle des salaires, ruptures de contrat, santé au travail, etc.

C’est pourquoi, afin de combler le vide juridique actuel, nous demandons que l’ensemble des parlementaires décident d’instaurer une branche professionnelle des collaborateurs d’élus pour se mettre en conformité avec la loi à venir qui n’est pas acceptable en l’état.

La balle est donc dans le camp des élus employeurs.

co signataires

Syndicats professionnels
UNSA USCP – Union Syndicale des Collaborateurs Parlementaires Assemblée nationale & Sénat
CGT CP – Collaborateurs Parlementaires Assemblée nationale & Sénat

Associations professionnelles politiques

Collectivités territoriales       

DIR CAB – Association des Directeurs de cabinet des collectivités locales de gauche

Sénat                                                              

AGAP – Association de Gauche des Assistants Parlementaires du Sénat

CP commun branche professionnelle 240316

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2016 - Actu Questionnaire ACTIONS ACTU ADHESION Communiqués de presse JURIDIQUE Nos missions Unsa

Le syndicat UNSA des collaborateurs parlementaires de sénateurs et de députés fusionne

Le syndicat UNSA USCP des collaborateurs parlementaires fusionne à l’Assemblée nationale et au Sénat.

Première organisation syndicale à représenter les collaborateurs parlementaires, au Sénat depuis 2003 et à l’Assemblée nationale depuis 1999, le syndicat UNSA a fusionné ses deux sections syndicales, présentes à l’AN et au Sénat, le 3 juillet 2015 par voie statutaire lors de son assemblée générale.

Il donne ainsi corps, de fait, à cette branche professionnelle par l’Union Syndicale des Collaborateurs Parlementaires.

Ces 3500 salariés contractuels de droit privé à Paris, sur tout le territoire et tout l’échiquier politique, sont soumis à une forte précarité et aux spécificités de la vie politique.

Afin de revaloriser leurs conditions de travail et de faire reconnaître cette profession, l’UNSA USCP milite pour la négociation d’une convention collective qui clarifie et modernise le dialogue social entre les parlementaires employeurs et leurs plus proches collaborateurs, comme le prévoit le droit du travail, tout en faisant progresser leurs droits sociaux collectifs pour compenser la précarité et les spécificités de leur situation professionnelle.

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Bulletin d’adhésion 2016 – UNSA USCP

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2016 - Actu Questionnaire ACTU Agas Archives Communiqués de presse Courriers JURIDIQUE Nos missions Plateforme commune de revendications Revendications

Le corpus réglementaire relatif aux collaborateurs du Sénat a été approuvé par le bureau du Sénat

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Le syndicat des collaborateurs parlementaires Unsa Uscp réagit à l’annonce dans la presse le 26 juin 2015, de l’adoption, par le bureau du Sénat, d’un corpus réglementaire, recueil de l’ensemble des textes, internes à l’Institution et de leurs sources, qui déterminent les conditions de travail de collaborateurs parlementaires de sénateurs.

L’organisation syndicale demandait la transmission de ce document depuis 2013.

Si elle remercie Mme Cartron, vice-présidente du Senat en charge des ressources humaines, d’avoir entendu cette requête, elle reste prudente dans l’attente de prendre connaissance de ce document.

Alors que ce métier existe depuis 40 ans et rassemble plus de 3500 salaries au service des parlementaires, le syndicat plaide depuis 2003 pour la négociation d’une convention collective qui aménage les conditions de travail de ces contractuels précaires de droit privé et instaure un véritable dialogue social conformément au droit du travail.

Affaire à suivre …

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2016 - Actu Questionnaire ACTIONS ACTU Communiqués de presse Courriers Plateforme commune de revendications Revendications

2015/03/06 – Courrier aux collaborateurs parlementaires

USCP UNSA SENAT – Union Syndicale des Collaborateurs Parlementaires du Sénat

06 mars 2015 – Courriel adressé à l’attention de tous les collaborateurs parlementaires

Cher(e) Collègue,

Nous avons bien été reçus le 11 février, conjointement aux associations politiques ACS et AGAP, comme nous le sommes régulièrement depuis 2013 par les instances du Sénat représentées par Mme CARTRON, Présidente de l’AGAS, M. DUPONT, Questeur, M. CANCHON, Directeur des Affaires financières du Sénat et M. RENAUDINEAU, Directeur de l’AGAS. Nous leur avons demandé de faire avancer les points de notre plateforme commune de revendications collectives, réactualisée à cette occasion et tenons à vous rendre compte du contenu de ces échanges.

1- Enquête Métier

Sachez avant tout que dans ce cadre, nous voulons donner des orientations conformes à vos attentes à la suite des négociations, notamment sur les mutuelles, la formation, l’ancienneté ou encore les retraites. C’est pourquoi, nous vous remercions de bien vouloir prendre quelques minutes pour

répondre à notre questionnaire Métier.

2-  Compte-rendu de la réunion du 11 février 

Notre organisation a rappelé que sa principale revendication est la négociation d’une convention collective des collaborateurs parlementaires dont découlent tous les points développés dans la plateforme commune de revendications collectives et que des décisions pourraient être prises en ce sens par le groupe de travail sur la gouvernance du Sénat.

Voici les autres points soulevés par l’équipe syndicale au cours de cette réunion :

  1. Demandes satisfaites
  2. le corpus réglementaire demandé dans un courrier en date du  21 octobre 2013 qui sera enfin transmis avant fin juin,
  3. être associés à la définition du cahier des charges relatif aux offres de mutuellelors d’une prochaine réunion en avril (application légale effective au 01/01/16)
  1. Demandes à suivre
  2. Retraite – Le dispositif de cotisation à une retraite complémentaire dit « article 83 » coûte cher au salarié et à l’employeur pour une rentabilité médiocre, comme le déplorent nos adhérents ayant reçu leurs simulations. Nous demandons que l’argent consacré à ce dispositif soit mieux utilisé et transféré vers un autre, par exemple, pour augmenter l’abondement employeur au PEE. L’Agas précise que ce marché arrivant bientôt à échéance, une renégociation du contrat est à l’étude. Nous demandons à être associés à cette réflexion.
  3. Logement – La cotisation de nos employeurs au dispositif du 1% logement ne nous ouvre pas l’accès à une offre de logement, nous demandons à ce que cela change

iii. PEE Epargne salariale – Nous demandons l’augmentation du taux d’abondement de l’employeur au Pee à hauteur de 200% de l’abondement du salarié

  1. Indemnités de rupture conventionnelle et de fin de contrat – Nous demandons leur revalorisation
  2.  Mise en place d’un nouveau plan d’aide au reclassement
  3. Ancienneté – Nous demandons la continuité entre l’employeur sénateur et le groupe ou encore le Sénat et l’Assemblée nationale

vii. Compléter la fiche ROME avec Pole emploi

viii. Santé au Travail – Nous demandons à ce que les collaborateurs parlementaires bénéficient provisoirement duCHSCT du Sénat, en attendant un accord collectif avec leurs employeurs.

  1. Moyens de l’exercice du droit syndical
  1.  Demandes refusées
  2. Hausse des salaires
  3. Arrêt des transferts de la dotation collaborateurs vers les groupes et sanctuarisation de la dotation au seul bénéfice des collaborateurs de sénateurs

iii. Clarification de l’utilisation des reliquats de cette dotation.

3-      Lire notre communiqué de presse : Gouvernance des Assemblées parlementaires et modernisation du dialogue social : encore une occasion manquée pour la reconnaissance des collaborateurs parlementaires !

Comptant sur vos réponses au questionnaire et sur votre soutien pour la suite.
L’équipe syndicale

Contact : 06 99 51 73 79

bulletin d’adhésion
http://www.uscpsenat.com

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ACTIONS ACTU Plateforme commune de revendications Revendications

2015/02/11 – Plateforme commune de revendications UNSA USCP – ACS – AGAP 090215

PLATEFORME COMMUNE DES REVENDICATIONS COLLECTIVES 090215

(Retrouvez ici le texte de la Plateforme commune de revendications 2013)

Ces revendications ont vocation à s’inscrire au sein d’un cadre juridique négocié collectivement. Elles constituent la plateforme conjointe des revendications collectives signée par les associations AGAP et ACS et par le syndicat Unsa Uscp Sénat le 15 novembre 2013 et réactualisée en vue de l’entretien du 11 février 2015 avec les instances du Sénat.

Nous prenons acte des annonces du Président du Sénat, le 29 janvier 2015, relatives à la prochaine transmission du corpus réglementaire des textes internes statuant sur la profession de collaborateurs parlementaires et de groupes au Sénat, cette demande conjointe des cosignataires de cette plateforme datant à l’origine de fin 2013.

Nous tenons à insister sur la nécessité de mettre en place un agenda de rencontres et de discussions, qui engagera les instances du Sénat aux cosignataires de cette plateforme. Ce préalable doit être nécessairement accompagné de la création de 3 sièges pour l’UNSA, l’AGAP et l’ACS à l’Assemblée générale et au Conseil d’administration de l’AGAS.

  1. RÉMUNÉRATION

Nous demandons la revalorisation du point d’indice des rémunérations.

L’augmentation de la base salariale, à travers la revalorisation du point, est pour nous la garantie que tous les collaborateurs verront leur rémunération augmenter.

L’ancienneté ne peut continuer de compenser l’absence de marge de manœuvre salariale. C’est insuffisant quantitativement mais surtout problématique d’un point de vue managérial. Il est en effet regrettable que les parlementaires, au cours de leur mandat, ne puissent pas donner de perspectives d’évolution salariale à leurs collaborateurs. La faiblesse structurelle de cette dotation est un frein à la gestion des équipes parlementaires.

Cette dernière devra être utilisée pour financer des dispositifs au bénéfice exclusif des collaborateurs parlementaires.

  1. RECONNAISSANCE DU MÉTIER

  • Nous demandons la fin de l’ensemble des mesures vexatoires suivantes :

Rédaction du Chapitre 21 de l’Instruction Générale du Bureau du Sénat consacré aux collaborateurs : il ne correspond pas à la réalité de notre métier et nous réduit à une relation personnelle du Sénateur. Nous demandons qu’il soit rapidement réactualisé.

Refus de la présence du collaborateur aux auditions du rapporteur : Nous souhaitons rendre possible la présence des collaborateurs du rapporteur lorsque ce dernier organise des auditions. Cette mesure faciliterait les rapports entre l’administration et le collaborateur en permettant un meilleur suivi des dossiers pour le sénateur. Il ne s’agit pas de remplacer le parlementaire ni de rendre la présence de tous les collaborateurs possibles. Cette mesure concernerait uniquement le collaborateur du rapporteur désigné.

Non-identification des collaborateurs par l’administration sénatoriale : Nous souhaitons :

* l’identification des collaborateurs par le standard téléphonique du Sénat : L’absence d’identification des collaborateurs par le standard téléphonique du Sénat est le symbole de l’absence d’existence du collaborateur au sein de notre institution. Nous demandons à être identifiés par le personnel du standard téléphonique afin de pouvoir recevoir des appels de l’extérieur.

* la présence du logo du Sénat sur TOUS les badges, à cette fin nécessairement mis à jour

* l’acquisition d’une adresse mail p.nom@senat.fr, sur le même modèle que les adresses de l’ensemble du Sénat dont le principe a été acquis par le Questeur et le Président de l’AGAS le 15 avril 2014.

Impossibilité d’emprunter des ouvrages à la bibliothèque sans demander l’autorisation du sénateur

  • Nous demandons la continuité de l’ancienneté collaborateur de Sénateur / collaborateur de groupe.

  • Nous demandons la continuité de l’ancienneté Assemblée nationale / Sénat / Parlement européen.

  1. ÉQUITÉ

  • Santé au travail :

– Nous demandons la création d’un second poste de Médecin au Sénat ouvert aux collaborateurs.

Nous demandons la création d’un poste de Médecin du travail au Sénat qui ait la possibilité de s’assurer des bonnes conditions de travail des collaborateurs.

– Nous demandons l’accès au psychologue du Sénat.

– Nous demandons la possibilité de consulter l’assistante sociale du Sénat.

  • Remboursement des transports :

– Remboursement des frais kilométriques : Les collaborateurs travaillant en circonscription n’ont pas toujours accès aux transports en commun et bénéficient seulement d’un remboursement de frais kilométrique de 4,00 € par mois. Nous demandons un remboursement d’un minimum de 35,00€ (qui correspond au remboursement mensuel des cartes de transports de bus et métro parisiens en zone 1 et 2 pour les collaborateurs travaillant au Sénat) versé chaque mois sur justificatif. À cette fin, nous demandons que l’AGAS prévoit un formulaire de remboursement.

Extension du périmètre de l’enveloppe transports à coût constant donc sans effort budgétaire pour le Sénat : Il s’agirait de prendre en compte les déplacements hors circonscriptions mais en lien avec le mandat du Sénateur (représentations diverses, Journées parlementaires…) que les collaborateurs sont amenés à faire dans le cadre de leur fonction.

  • Accès aux activités culturelles et sportives proposées au Sénat :

Il est apparu que pour avoir accès à la même activité sportive, les cotisations étaient plus élevées pour les collaborateurs que pour les fonctionnaires du Sénat. Par exemple, en ce qui concerne l’activité « football », les cotisations sont 5 fois plus élevées pour les collaborateurs que pour les fonctionnaires du Sénat (125 euros/25 euros). Si l’ASCAS nous rembourse une partie de cette surcotisation, le remboursement de ces activités est plafonné, ce qui ne permet alors plus le remboursement d’autres prestations (sportives mais aussi culturelles) une fois le plafond atteint. Nous demandons à ce qu’il soit mis fin à cette situation discriminatoire.

4) COMPENSATION DE LA PRÉCARITÉ

  • Nous demandons l’augmentation des minimas salariaux : Au sein de cette enveloppe, il paraît essentiel de conserver le principe des salaires « plancher » mais de revoir les minimas à la hausse : à enveloppe constante, nous demandons de passer de 40 à 50/150ème pour un temps plein et de 27 à 30/150ème pour un mi-temps (de 24h).

  • Nous demandons la création d’une « prime repas » de 60 euros par mois, pour compenser le tarif unique des repas proposés au Sénat ainsi que le coût important de la restauration en ville.

  • Nous demandons que soit rendu possible l’usage d’une partie de l’IRFM pour le paiement d’un complément salarial, encadré par un contrat de travail mis à disposition par l’AGAS.

  • Nous demandons que soit rendu possible le versement d’une prime de fin d’année, versée par le sénateur à ses collaborateurs par le biais de l’IRFM ou du reliquat de l’enveloppe « collaborateurs ».

  • Nous demandons la création d’une contribution logement : Devant l’explosion des coûts des loyers ces dernières années, nous pensons qu’un complément salarial d’aide au logement s’impose. Afin de bénéficier au plus grand nombre, mais surtout à ceux qui en ont le plus besoin, le montant de la contribution doit être modulable selon deux critères : le lieu de résidence (contribution progressive selon le classement du lieu de résidence en zone dite « tendue ») et le salaire (contribution progressive selon le montant).

Pour le critère du lieu d’habitation, il conviendrait de retenir le « zonage CAF » : pour le calcul des aides au logement, la CAF s’appuie sur un découpage de la France en 3 zones

Zone I : Ile-de-France.

Zone II : les agglomérations de plus de 100 000 habitants et la Corse.

Zone III : les autres agglomérations.

  • Nous demandons l’accès au dispositif 1% logement, pour lequel les collaborateurs cotisent.

  • Nous demandons le doublement de l’abondemment employeur dans le Plan Epargne Employeur, à hauteur de 200% du versement effectué par le salarié.

  • Nous demandons que les indemnités versées lors d’une rupture conventionnelle soient revalorisées, et que soit systématiquement versée a minima la période équivalent à l’indemnité de préavis en cas de licenciement.

5) FORMATION PROFESSIONNELLE

  • Des formations utiles et plus diversifiées

– Nous demandons que soit créé un « comptoir formation » dédié à la mise en place

d’une offre diversifiée de formations, en plus de celles déjà existantes.

– Nous demandons que l’AGAS assure une meilleure promotion de l’utilisation du Compte Individuel à la Formation. Pour ce faire, nous demandons que les informations fournies par le Sénat sur nos droits à la formation et les modalités d’accès fassent l’objet de fiches détaillées envoyées automatiquement aux collaborateurs.

  • Une accessibilité pour tous : Nous demandons que soit étudiée l’offre de formation pour les collaborateurs de province.

  • Une information plus visible : Nous demandons l’instauration dès le 1er semestre 2015 d’un calendrier des formations proposées aux collaborateurs, afin d’assurer une plus grande visibilité en la matière. Nous souhaitons être informés plus tôt des formations proposées par l’AGAS.

  • Une VAE mise en avant : Une préoccupation importante des collaborateurs est d’obtenir une validation des acquis de l’expérience professionnelle, et de voir ainsi reconnaître officiellement leurs compétences professionnelles, par un titre, un diplôme ou un certificat de qualification.

6) PARTICIPATION / REPRÉSENTATION

  • Nous demandons la consultation préalable obligatoire à l’Assemblée générale et au Conseil d’Administration de l’AGAS de l’UNSA, l’AGAP et l’ACS

  • Nous demandons la création de 3 sièges à l’Assemblée générale et au Conseil d’Administration de l’AGAS de l’UNSA, l’AGAP et l’ACS

  • Nous demandons la consultation des représentants de la profession préalable aux décisions concernant cette profession, y compris les procédures d’appels d’offre et d’attributions.

  • Nous demandons la consultation des représentants de la profession préalablement à la publication du rapport social annuel.

  • Nous souhaitons pouvoir participer au CHSCT Sénat dans l’attente d’une solution collective.

PLATEFORME COMMUNE DES REVENDICATIONS COLLECTIVES 130215

Retrouvez ici le texte de la Plateforme commune de revendications 2013