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1ère Election à l'Instance de Dialogue Social 2019 ACTIONS ACTU JURIDIQUE Nos missions Revendications TRACTS Unsa

2019/06/14 – Election à l’IDS – Tract programme

Dans le cadre de la première élection des représentants des collaborateurs parlementaires de sénateurs, à l’IDS – Instance de Dialogue Social, nous présentons notre liste :

100% syndicale et 100% indépendante

Avec l’UNSA, salarié.e à part entière.

Après la publication de nos premiers documents de campagne, notre liste, notre profession de foi et le bilan de nos actions, voici le tract sur les principales revendications que nous nous engageons à porter lors des négociations au sein de l’IDS.

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1ère Election à l'Instance de Dialogue Social 2019 ACTIONS ACTU JURIDIQUE TRACTS Uncategorized Unsa

2019/05/27 – Liste « Avec l’UNSA, salarié.e à part entière » et documents de campagne pour la 1ère élection des représentants des collaborateurs parlementaires à l’IDS

L’USCP présente aujourd’hui sa liste de 24 candidats à la première élection des représentants des collaborateurs parlementaires pour siéger à l’Instance de Dialogue Social.

Profession de foi et document de campagne présentent nos spécificités, notre bilan et nos engagements pour l’avenir.

Notre revendication constante depuis 2003 a été de demander la négociation d’une convention collective pour notre profession. L’instance de Dialogue Social – IDS – doit aboutir à négocier des accords collectifs.

D’après l’Arrêté de bureau du Sénat n° 2019 – 87, il est prévu que les négociations au sein de l’IDS portent sur les conditions d’emploi des collaborateurs suivantes :

  • organisation et temps de travail ;
  • formation professionnelle ;
  • rémunérations et épargne salariale ;
  • égalité et bien-être au travail.

Pendant un an, dans le cadre du groupe de Travail éponyme auquel nous avons participé pour préfigurer les conditions d’élection, de fonctionnement et les compétences de l’IDS, l’UNSA USCP a rappelé son attachement au respect du monopole syndical aux élections professionnelles, prévue par le Code du Travail.

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2019 ACTIONS ACTU TRACTS Unsa

2019 – 6 juin – Déontologie – réunion d’info des collaborateurs de députés

Nous organisons avec nos partenaires, syndicats et associations de collaborateurs parlementaires de députés, une réunion d’information :

le 6 juin 2019,

de 16H à 18H

salle Victor Hugo à l’AN,

en présence de la déontologue, Mme Agnès ROBLOT-TROIZIER

et de la référente harcèlement Mme Marianne BRUN.

Une séance de questions réponses est prévue pour parler de vos droits, de l’évolution de votre métier, des difficultés auxquelles vous vous heurtez et des situations de #harcèlement au Travail.

Les sept organisations syndicales présentes à l’Assemblée nationale vous invitent à une réunion d’information transpartisane, un temps d’échanges sur les conditions de travail et de rémunération, sur les types de contrats et sur les avancées que nous avons obtenues depuis le début de la présente législature,pour tous les collaborateurs parlementaires et dans l’intérêt de la profession.

Nous comptons sur vous !

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2017 ACTIONS ACTU Agas Communiqués de presse Elections sénatoriales, précarité JURIDIQUE Revue de presse TRACTS Uncategorized Unsa

2017/11/16- Contribution de l’ UNSA USCP au groupe de travail de l’Assemblée nationale sur le statut des collaborateurs parlementaires

A l’occasion de l’audition de l’UNSA USCP, le 16 novembre 2017, par le groupe de travail mis en place par l’Assemblée nationale sur le statut des collaborateurs parlementaires, nous avons transmis une contribution faisant l’état de nos principales recommandations.

Depuis 2003, notre organisation syndicale demande la mise en place d’un dialogue social et d’une convention collective, pour cette profession de salariés de droit privé, au service des parlementaires employeurs, conformément au droit commun du code du Travail.

CONTRIBUTION AU GROUPE DE TRAVAIL SUR LE STATUT

ET LES CONDITIONS DE TRAVAIL DES COLLABORATEURS PARLEMENTAIRES

ASSEMBLEE NATIONALE – 16 11 17

Sommaire

Présentation                                                                                                              p. 1

Situation actuelle                                                                                                       p. 2

Recommandations                                                                                                     p. 3

ANNEXES                                                                                                                 p. 6

(notes juridiques, initiatives de l’intersyndicale, infos diverses, revue de presse)                


PRESENTATION – UNSA USCP – Union Syndicale des Collaborateurs Parlementaires

  • Statutairement constituée en organisation syndicale
  • Membre de la fédération des services de l’UNSA national avec ses juristes et avocats accrédités
  • Missions :
    • à titre individuel, informer et apporter un conseil juridique au salarié, l’assister en cas de litige avec son employeur et devant la justice.
    • à titre collectif, mettre en œuvre un éventail d’actions pour la reconnaissance et la valorisation du métier de collaborateur parlementaire et des droits sociaux
  • Objet :
    • nous représentons les collaborateurs parlementaires de députés et de sénateurs, quel que soit leur lieu de travail, quel que soit leur engagement politique, nous représentons également les collaborateurs des groupes parlementaires
    • premier syndicat historiquement présent à l’AN depuis 1999 (S. Tessier, Jean-François Cassant), au Sénat depuis 2003, fusion des deux structures depuis 2015.
  • Champs d’action :
    • proposer des initiatives législatives aux parlementaires en leur demandant de déposer des amendements dans les différents projets de loi (fonction publique territoriale en 2006, pjl transparence de la vie publique, projet de loi travail, projet de loi confiance, proposition de résolution sur le règlement des assemblées,…)
    • informer nos adhérents et les parlementaires, consulter notre profession, colloque
    • rencontrer les instances des deux assemblées et négocier avec elles des avancées socio professionnelles
    • élaborer et contribuer à la plateforme commune de revendications avec l’intersyndicale
    • relations extérieures et représentation de la profession (universités, salons professionnels, colloques …), relations avec la presse
    • distribution de tracts, organisation de manifestations, communiqué de presse
  • Noyau de revendications :
    • Depuis sa création, l’UNSA USCP agit pour la reconnaissance statutaire de notre profession par la négociation d’une convention collective des Collaborateurs parlementaires, au sein d’une branche professionnelle des collaborateurs d’élus, comme pour 98% des salariés français.
  • Notre objectif est de contribuer à la modernisation et à la clarification de la gestion des moyens et des ressources humaines mis à disposition des parlementaires dans l’exercice de leurs mandats. Pour nous, pas de transparence ou de confiance dans l’action publique sans faire cette réforme.
  • Accords professionnels de 2016 à l’AN

Nous n’avons pas participé à cette initiative pour deux raisons :

  • d’une part, il nous semblait impératif que les employeurs s’engagent au préalable sur le principe de négocier sur un statut professionnel global avec un calendrier de travail précis,
  • d’autre part, ces accords étaient partiels dans leur forme et leur contenu, n’engageant que les employeurs membres de l’association d’employeurs, créant une discrimination de fait entre les salariés, proposant d’instaurer un forfait jour sans contrepartie suffisante relative à l’organisation du temps de travail et à la rémunération.
  • Intersyndicale des Collaborateurs parlementaires

Depuis fin 2016, avec les autres organisations nous avons contribué à l’émergence d’une action intersyndicale coordonnée à l’Assemblée nationale et au Sénat.


Ordre du jour de l’audition du 16 novembre 2017 et feuille de route du groupe de Travail :

  • analyse de la situation actuelle
  • mesures prises par le passé
  • pistes pour l’avenir

Notre exposé reprendra ces 3 points. Il est important de savoir d’où l’on part pour identifier les problématiques à surmonter et déterminer l’objectif à atteindre.


SITUATION ACTUELLE

  • Profil des 3 500 collaborateurs parlementaires :

+ de 50% d’entre eux travaillent dans les permanences parlementaires en province

+ de 50% d’entre eux ont un diplôme de niveau Bac +4 et Master

+ de 60% sont des femmes

Turnover énorme : entre 2 et 3.5 ans de durée de vie dans le poste

  • Contexte : une profession nouvelle dans un secteur d’activité très spécifique où les questions s’accumulent, un vide juridique statutaire source de difficultés dans les conditions de travail mais aussi source de dérives et de contentieux, une situation de travail inédite et complexe
  • 40e anniversaire de la profession (30e anniversaire célébré par un colloque au Sénat en 2006), une profession arrivée à maturité avec une représentation syndicale des salariés
  • les collaborateurs parlementaires sont des salariés comme les autres auprès d’employeurs comme les autres / 95% des salariés français dépendent d’une convention collective
  • statut socio professionnel inexistant ou partiel, des avancées en ordre dispersé : éléments de statut, voici le premier paradoxe car nous sommes au service du législateur qui vote le droit du travail dans l’hémicycle mais ne s’assure pas qu’il soit appliqué à la lettre pour ses plus proches équipes de collaborateurs
  • secteur avant tout politique pas favorable au rassemblement des salariés ou des employeurs autour de questions socio professionnelles
  • un métier en devenir dont on a oublié d’organiser les conditions de travail comme une ressource humaine, qui a d’abord été et est toujours considéré par l’institution comme un coût (cf dotation collaborateur fermée)
  • un débat longtemps stérile autour de la question statut publique ou statut privé
  • un secteur d’activité aux spécificités uniques :
    • un contrat de travail lié au mandat électif de l’employeur, une relation tripartite Employeur / salarié / institution,
    • une gestion des ressources humaines obsolète,
    • l’employeur est aussi le législateur,
    • contrat de travail CDI mais à terme prévisible,
    • une enveloppe de rémunération attribuée au parlementaire mais l’employeur n’est pas « le payeur », si vous permettez ce raccourci ce qui a déjà été souligné par les juristes auditionnés .
    • une enveloppe de rémunération forfaitaire adossée aux indices de la fonction publique
    • une précarité de fait : calendrier électoral impose des vagues de licenciements à son rythme et un fort turnover des employeurs aussi bien que des salariés tous les 5 ou 3 ans, tout est à refaire en terme de pédagogie, de négociations, d’information, etc..
    • groupes parlementaires : longtemps ils ont fonctionné sans même déposer leurs statuts en préfecture, c’est chose faite aujourd’hui.
  • Conséquences concrètes de l’absence de statut professionnel – illustration dans le quotidien de conditions de travail
  • Absence de moyens alloués à l’exercice du droit syndical, par exemple, tous les représentants des salariés ayant été auditionnés par le groupe de travail seraient susceptibles d’être licenciés pour faute grave par leur employeur, un local vient seulement d’être attribué début 2017 aux syndicats par le Sénat, etc.
  • Absence de négociation annuelle sur les salaires, pas de prévention en termes de sécurité et de santé au travail, pas de défraiement organisé des frais professionnels, etc.
  • Des situations dérogatoires au droit du Travail persistent sans qu’aucun aménagement n’ait encore été prévu pour les compenser. Ainsi il a déjà pu être constaté qu’un parlementaire nommé ministre soit conduit à procéder au licenciement pour fin de contrat de sa collaboratrice parlementaire alors que celle-ci se trouvait en congé de maternité
  • Obligations déontologiques
  • Conditions de départ en retraite non définies
  • Situation paradoxale : alors que notre métier consiste à « assister le parlementaire dans l’exercice de son mandat », notamment en relayant les demandes des organisations catégorielles locales ou nationales auprès des parlementaires … nous ne sommes jusque là ni dotés des moyens de l’exercice syndical comme la loi le prévoit dans le droit commun ni dotés d’une convention collective comme c’est le cas de 95% des salariés français.
  • Quelle serait la réaction d’un parlementaire si dans son département s’annonçait un plan de licenciement massif de … 1600 personnes sans plan social ?
  • Dérive des emplois fictifs : le contrôle de l’effectivité des emplois n’a jamais été assurée par les assemblées, la négociation d’un statut professionnel devrait palier cette situation pour la profession.

UNSA USCP – QUATRE RECOMMANDATIONS PRINCIPALES

  • R1 – Mise en œuvre du dialogue social pour aboutir à des accords collectifs négociés avec l’intersyndicale des CP, en application du vote du projet de loi confiance dans la vie publique et aux engagements pris par les parlementaires dans l’hémicycle. Comment ?
  • R 2 : Accord de méthode avant fin 2017 – Avant d’aller plus loin, la 1ère étape est la rédaction d’un accord de méthode conclu avant fin 2017, pour la suite des négociations avec l’intersyndicale, en vue d’organiser le dialogue social. Cet accord doit prévoir d’aboutir à des accords collectifs par exemple fin 2018, accords qui organiseront la tenue d’élections professionnelles bien sûr. C’est un préalable pour définir : qui prend part aux négociations, quel est le champ d’application de cet accord, quel est son calendrier de mise en œuvre. L’accord de méthode doit y compris déterminer si les accords professionnels de 2016 sont pérennisés en l’état dans la suite des travaux.
  • R 3 : Accords collectifs avant fin 2018 – Ce point découle du précédent et doit déterminer le détail de tout ce qui relève du champ socio professionnel d’une convention collective (salaires, formation, santé, comité social et économique et IRP, retraite, mutuelle santé, frais professionnels, formation, temps de travail, congés, précarité, ancienneté, validation des acquis de l’expérience, déontologie, …)
  • R4 : Accord sur un Calendrier de travail

AUTRES RECOMMANDATIONS

  • Mettre en place des outils incitatifs de formation au management pour les parlementaires employeurs
  • Conduire une prévention des risques psychosociaux au travail, des risques de harcèlement moral et sexuel, de la santé au travail et une information des obligations de sécurité de l’employeur envers ses salariés
  • Organiser les moyens de l’exercice du droit syndical des salariés collaborateurs parlementaires
  • Inscrire dans le règlement des assemblées le corpus réglementaire des décisions des instances relatives aux collaborateurs parlementaires
  • Clarifier les lignes budgétaires consacrées à la masse salariale des CP, notamment concernant l’utilisation des reliquats
  • Décider quels seront les représentants des employeurs habilités à négocier : l’association d’employeurs pré existante sera-t-elle pérennisée pour mener le dialogue social avec les représentants des salariés ? La conduite de l’organisation du dialogue social a été donnée au bureau des assemblées, conformément aux dispositions prévues dans la loi confiance votée en 2017. Le bureau de l’Assemblée nationale va-t-il pérenniser le rôle de l’association d’employeurs pré existante depuis 2016, en lui donnant le mandat explicite de représentant des députés employeurs apte à négocier en leur nom, ou choisir une autre alternative ?
  • Dotation collaborateur :
    • sanctuariser les dotations prévues pour les collaborateurs de parlementaires d’un côté et les moyens mis à disposition des groupes parlementaires pour rémunérer leurs collaborateurs de l’autre,
    • mettre un terme à la gestion forfaitaire de la dotation par un encadrement plus adapté à la masse salariale, en privilégiant l’établissement de grilles salariales selon le niveau de diplôme et selon l’ancienneté, par exemple.
    • Harmoniser le montant de la dotation des députés et celle des sénateurs.
  • A terme, aboutir à un statut du collaborateur parlementaire commun à l’Assemblée nationale et au Sénat.
  • L’Unsa Uscp demande que les représentants des employeurs sollicitent le Ministère du Travail à l’occasion de la réforme en cours, en vue de la création d’une branche professionnelle des collaborateurs parlementaires et collaborateurs d’élus.
  • Voir Plateforme commune annexée

La modernisation et la clarification de la gestion des ressources humaines mises au service des parlementaires est urgente. Selon nous, le vide juridique actuel relatif au statut socio-professionnel contribue à entretenir des sources de contentieux, une forme d’antiparlementarisme et des difficultés dans nos conditions de travail. Il est impératif d’y mettre un terme.

De nouvelles réformes auront des incidences directes sur notre profession, comme l’entrée en vigueur récente de la loi contre le cumul des mandats ou encore la prochaine réduction du nombre de parlementaires.


CONCLUSION

Les salariés ont pris leurs responsabilités en s’organisant en syndicats, ils sont prêts à s’assoir à la table des négociations et se sont réunis en intersyndicale depuis fin 2016.

Aujourd’hui, la balle est dans le camp des parlementaires employeurs pour organiser le dialogue social conformément aux dispositions de la loi et du code du Travail.

Des arbitrages doivent être rendus pour répondre aux nombreuses questions soulevées lors des auditions :

  • Les modalités de la désignation des représentants des députés employeurs restent à définir (association d’employeurs, présidents des groupes parlementaires, bureau des assemblées, …) ;
  • Si le périmètre des accords porte sur le statut du CP à l’AN dans un premier temps, l’objectif d’aboutir dans un deuxième temps à un statut du collaborateur parlementaire commun aux deux assemblées est il validé dans son principe ;
  • les accords professionnels de 2016 sont ils pérennisés dans la continuité du dialogue social ? ;
  • autre question centrale :
    • soit les représentants des employeurs estiment que notre profession est une profession réglementée et les parlementaires employeurs font le choix de procéder par la loi à des dispositions sui generis pour définir chaque aspect des relations du travail, comme cela a été le cas dans le vote récent de la loi confiance pour la mise en œuvre de disposition en vue d’instaurer un licenciement économique de type Csp. L’Unsa Uscp souligne que ce choix serait très contraignant pour les employeurs, fastidieux et rigide ;
    • soit les représentants des employeurs ouvrent le champ à la négociation collective avec l’organisation d’un dialogue social conforme au droit du travail, conformément aux engagements pris dans l’hémicycle lors du vote de la loi pour la confiance dans la vie politique.

Dans ce processus de construction de nouveaux droits et de réforme du fonctionnement interne des assemblées parlementaires, l’UNSA USCP restera un partenaire constructif en vue d’aboutir rapidement à un accord collectif.

Pour rétablir la confiance des Français dans la vie parlementaire, cet effort de modernisation et de clarification de la gestion des moyens mis à disposition des parlementaires dans l’exercice de leur mandat, en particulier pour ce qui concerne les ressources humaines, doit être mené à son terme.

 

télécharger la contribution de l’UNSA USCP au groupe de travail sur le statut des collaborateurs parlementaires

télécharger les documents annexés à notre contribution

consulter la rubrique dédiée aux réformes engagées par l’Assemblée nationale

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2017 ACTU Communiqués de presse TRACTS Uncategorized Unsa

Rassemblement et Point Presse du 7 février 2017

La coordination UNSA USCP – CGT CP – AGAP vous invite à rejoindre le rassemblement des collaborateurs parlementaires à l’occasion du point presse qu’elle organise mardi 7 février 2017 de 13h30 à 14h30 rue de Tournon, face au Sénat.

Pour notre organisation syndicale, premier syndicat historique présent à l’Assemblée nationale et au Sénat depuis plus de quinze ans, et nos partenaires, ce sera l’occasion de faire connaître la réalité d’un métier méconnu, dont la reconnaissance statutaire reste à construire et dont la précarité n’est pas une fiction.

Contractuels de droit privé, nous sommes des salariés comme les autres, on ne veut pas de passe-droits, seulement la loi !


Communiqué de presse – rassemblement du 7 février 2017

COLLAB’ UN JOUR, PRÉCAIRE TOUJOURS ?
On ne veut pas de passe-droits, simplement la loi !

Le « Penelope Gate » défraie la chronique depuis deux semaines. Cette affaire est l’arbre qui
cache la forêt : le manque d’encadrement de la profession de collaboratrice et collaborateur
parlementaire.
Notre profession souffre, à la fois, d’une insuffisante reconnaissance statutaire mais aussi d’une
forte précarité. Chaque renouvellement électoral entraîne un plan social silencieux, des centaines
de licenciements.
Ce sera le cas en 2017, où environ 1.300 personnes pourraient perdre leur emploi à l’Assemblée
nationale et au Sénat.
Depuis des années, nous réclamons un meilleur encadrement de la profession et des outils de
modernisation du dialogue social qui permettraient d’apporter les garanties nécessaires :
● l’établissement d’une convention collective pour les collaboratrices et collaborateurs
parlementaires, qui en sont jusqu’à présent dépourvu-e-s;
● la requalification des licenciements en licenciements économiques en fin de mandat ;
● la mise en place d’un Comité Hygiène et Sécurité au travail (CHSCT) ;
● la compensation de la précarité de notre métier ;
● l’arrêt du transfert des dotations salariales vers les groupes parlementaires ;
● une branche professionnelle pour les collaboratrices et collaborateurs d’élus.
Pour parler de nos revendications, nous vous invitons à la conférence de presse que nous
organisons conjointement.

 

 

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2016 2016 - Actu Questionnaire ACTIONS ACTU EMPLOI JURIDIQUE Plateforme commune de revendications Revendications TRACTS

Fiche de Poste Métier de Collaborateur parlementaire

L’UNSA USCP a élaboré un questionnaire métier lancé, en 2015, auprès de l’ensemble de la profession au Sénat, auquel 150 collègues ont répondu.

Les résultats ont permis de valider cette fiche de poste qui faisait défaut jusque-là. Il était urgent d’en éditer une afin de clarifier l’éventail des tâches habituellement confiées aux collaborateurs parlementaires dans le cadre de leurs fonctions professionnelles, partant du constat que celle rédigée par le registre officiel des métiers était incomplète.

Leurs contrats de travail précisent que ces salariés ont pour mission d’assister les parlementaires dans l’exercice de leur mandat parlementaire.

Il nous a semblé utile, en 2015, de mettre cette fiche de poste à disposition non seulement de nos collègues mais aussi de nos parlementaires employeurs qui ne disposaient alors d’aucune base de référence dans le cadre de leur recrutement ou encore des services de Pole Emploi, et des interlocuteurs intéressés par cette profession.

Adendum mai 2017 – Nous demandons qu’une fiche de poste complète soit mise à disposition de tous les parlementaires, et en particulier des députés et sénateurs nouvellement élus suite aux élections législatives et sénatoriales. Cela nous semble d’autant plus urgent suite aux scandales récents qui ont mis l’accent sur les pratiques abusives de certains parlementaires dans l’usage de leur « crédit collaborateurs » contribuant à dégrader non seulement l’image de leurs pairs, du Parlement mais aussi celle de notre profession, dans l’opinion publique et les médias.

 4 principales catégories ont été retenues :

  1. Juridique / parlementaire / législatif
  2. Communication / événementiel
  3. Administratif
  4. Travail en équipe / gestion des ressources humaines

Télécharger la FICHE DE POSTE METIER CP UNSA USCP 2015 0517

A noter :

Lors du salon Staffs, organisé en octobre 2016 par « Savoirs publics », consacré aux décideurs et aux métiers du politique, les résultats d’une enquête conduite en partenariat avec la Gazette des Communes, plus particulièrement sur le métier de collaborateur d’élu, seront rendus publics, comprenant notamment des questions sur les tâches professionnelles.

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CAMPAGNE STOP HARCELEMENT

Nous avons édité un flyer d’information (voir en bas de page) comportant les contacts d’associations spécialisées dans la prise en charge des victimes de harcèlement sexuel et de harcèlement moral au travail.

Petit rappel des obligations de l’employeur :

Mesures et principes généraux de prévention

L’obligation patronale de sécurité ne se limite pas à la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles. Elle est beaucoup plus étendue et concerne tous les risques auxquels le salarié peut être exposé au travail, y compris les risques psychosociaux. Il s’agit d’une obligation de résultat, et non pas simplement d’une obligation de moyens.

Pour respecter son obligation, l’employeur doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses salariés. Il doit :

  • conduire des actions de prévention des risques professionnels et de la pénibilité au travail,
  • mener des actions d’information et de formation de ses salariés sur la santé et la sécurité,
  • mettre en place une organisation et des moyens de travail adaptés.

Ces mesures doivent être adaptées en cas de changement de circonstances ou pour améliorer les situations existantes.

UNSA USCP CAMPAGNE HARCELEMENT STOP