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Fiche de Poste Métier de Collaborateur parlementaire

L’UNSA USCP a élaboré un questionnaire métier lancé, en 2015, auprès de l’ensemble de la profession au Sénat, auquel 150 collègues ont répondu.

Les résultats ont permis de valider cette fiche de poste qui faisait défaut jusque-là. Il était urgent d’en éditer une afin de clarifier l’éventail des tâches habituellement confiées aux collaborateurs parlementaires dans le cadre de leurs fonctions professionnelles, partant du constat que celle rédigée par le registre officiel des métiers était incomplète.

Leurs contrats de travail précisent que ces salariés ont pour mission d’assister les parlementaires dans l’exercice de leur mandat parlementaire.

Il nous a semblé utile, en 2015, de mettre cette fiche de poste à disposition non seulement de nos collègues mais aussi de nos parlementaires employeurs qui ne disposaient alors d’aucune base de référence dans le cadre de leur recrutement ou encore des services de Pole Emploi, et des interlocuteurs intéressés par cette profession.

Adendum mai 2017 – Nous demandons qu’une fiche de poste complète soit mise à disposition de tous les parlementaires, et en particulier des députés et sénateurs nouvellement élus suite aux élections législatives et sénatoriales. Cela nous semble d’autant plus urgent suite aux scandales récents qui ont mis l’accent sur les pratiques abusives de certains parlementaires dans l’usage de leur « crédit collaborateurs » contribuant à dégrader non seulement l’image de leurs pairs, du Parlement mais aussi celle de notre profession, dans l’opinion publique et les médias.

 4 principales catégories ont été retenues :

  1. Juridique / parlementaire / législatif
  2. Communication / événementiel
  3. Administratif
  4. Travail en équipe / gestion des ressources humaines

Télécharger la FICHE DE POSTE METIER CP UNSA USCP 2015 0517

A noter :

Lors du salon Staffs, organisé en octobre 2016 par « Savoirs publics », consacré aux décideurs et aux métiers du politique, les résultats d’une enquête conduite en partenariat avec la Gazette des Communes, plus particulièrement sur le métier de collaborateur d’élu, seront rendus publics, comprenant notamment des questions sur les tâches professionnelles.

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Collaborateurs parlementaires et harcèlement moral au travail

Le harcèlement moral, cela n’arrive pas qu’aux autres…

Soudainement à chaque réunion, vous êtes le ou la seule à qui on ne dit plus « bonjour », on parle de vous en votre présence en disant « l’autre », on dénigre sans motif votre travail, votre engagement professionnel, des taches habituelles vous sont enlevées sans raison du jour au lendemain sans explication… ces petites brimades du quotidien peuvent relever du harcèlement moral au travail.

Défini par le code pénal à l’article L. 222-33- 2 et par le code du travail (art. L. 1152-1), le harcèlement moral est un délit passible de sanctions pénales.

Le fait de harceler autrui par des propos ou comportements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel, est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende. (Modifié par la loi de 4 août 2014 sur l’égalité).

Son auteur : un employeur, un collègue de la victime, quelle que soit sa position hiérarchique.

Quelle protection pour la victime qui dénonce ces faits ?

Le principe est posé par l’article L. 1152-2 du code du travail : aucun salarié, aucune personne en formation ou en stage ne peut être sanctionné, licencié ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire, directe ou indirecte, notamment en matière de rémunération, de formation, de reclassement, d’affectation, de qualification, de classification, de promotion professionnelle, de mutation ou de renouvellement de contrat pour avoir subi ou refusé de subir des agissements répétés de harcèlement moral ou pour avoir témoigné de tels agissements ou les avoir relatés. Toute rupture du contrat de travail intervenue en méconnaissance de ces dispositions, toute disposition ou tout acte contraire est nul.

Le salarié qui relate des faits de harcèlement moral ne peut être licencié pour ce motif, sauf mauvaise foi. Cette dernière ne peut résulter que de la connaissance par le salarié de la fausseté des faits qu’il dénonce ; elle ne peut, en revanche, résulter de la seule circonstance que les faits dénoncés ne sont pas établis (arrêt de la Cour de cassation du 7 février 2012).

Les faits peuvent être constatés sur procès-verbal par les inspecteurs et contrôleurs du travail (sur ce point, voir les précisions données dans la circulaire DGT du 12 novembre 2012 citée en référence) et sont passibles des sanctions prévues par le code pénal.

Si les faits ont été commis par un salarié, celui-ci est, en outre, passible d’une sanction disciplinaire qui peut aller jusqu’au licenciement pour faute grave.

Les faits de discriminations commis à la suite d’un harcèlement moral sont punis d’un an d’emprisonnement et d’une amende de 3 750 €. La juridiction peut également ordonner, à titre de peine complémentaire, l’affichage du jugement aux frais de la personne condamnée dans les conditions prévues à l’article 131-35 du code pénal et son insertion, intégrale ou par extraits, dans les journaux qu’elle désigne. Ces frais ne peuvent excéder le montant maximum de l’amende encourue.

Qui organise la prévention en matière de harcèlement moral ?

L’employeur est tenu envers ses salariés d’une obligation de sécurité de résultat en matière de protection de la santé et de la sécurité des travailleurs dans l’entreprise, notamment en matière de harcèlement moral.

Il doit prendre toutes dispositions nécessaires en vue de prévenir les agissements de harcèlement moral. Il a, pour cela, une totale liberté dans le choix des moyens à mettre en œuvre.

L’employeur doit également répondre des agissements des personnes qui exercent, de fait ou de droit, une autorité sur les salariés.

Le texte de l’article 222-33- 2 du code pénal (définition et sanctions du harcèlement moral) est affiché dans les lieux de travail.

Quels recours ?

Les salariés victimes de harcèlement moral peuvent intenter une action en justice auprès du conseil de prud’hommes pour faire cesser ces agissements et demander réparation du préjudice subi. Le salarié doit établir des faits qui permettent de présumer l’existence d’un harcèlement. Au vu de ces éléments, il incombe à la partie défenderesse de prouver que ces agissements ne sont pas constitutifs d’un tel harcèlement et que sa décision est justifiée par des éléments objectifs étrangers à tout harcèlement.

Le juge forme sa conviction après avoir ordonné, en cas de besoin, toutes les mesures d’instruction qu’il estime utiles.

Toute organisation syndicale représentative dans l’entreprise, avec l’accord écrit du salarié, peut engager à sa place une action devant le conseil de prud’hommes et se porter partie civile devant le juge pénal. Le salarié peut toujours intervenir à l’instance ainsi engagée et y mettre fin.

Comment établir les faits ?

Réunir des éléments de « preuves » est le plus difficile dans les cas de harcèlement moral comme sexuel. Il est conseillé de garder toute trace écrite (mail, sms, mémo, post-it,…) qui peut étayer des faits de harcèlement. Certaines victimes tiennent aussi une sorte de « journal de bord » au quotidien pour décrire les situations, les faits dont elles sont victimes.

Cela pourra permettre en cas de procédure, de donner des éléments circonstanciés et d’appuyer leur témoignage. En parler à des collègues, des représentants syndicaux, le médecin du travail… peut aussi être utile d’abord pour sortir de l’isolement et du tête-à- tête employeur-employé et pour crédibiliser par la suite sa parole.

FICHE HARCELEMENT MORAL 2016

CAMPAGNE HARCELEMENT STOP 2016

contacter l’association HMS et lire l’article de Marie-France Hirigoyen

voir article STOP HARCELEMENT SEXUEL

  • HARCELEMENT MORAL STOP – contact 01 56 34 01 76

lire l’article : le harcèlement moral peut il résulter de harcèlement passif ? par Xavier Berjot, 22/04/2016.

 

 

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Harcèlement sexuel dans la sphère professionnelle, y compris en politique et pour les collaborateurs (trices) parlementaires

Le syndicat UNSA USCP des collaborateurs parlementaires a été interviewé mardi 10 mai 2016, sur Bfm Tv et sur Public Sénat, pour lever un tabou en évoquant un sujet sérieux et grave, le harcèlement sexuel dans la sphère professionnelle, y compris en politique et pour les collaborateurs (trices) parlementaires… en réaction à l actualité.

Nous avons AUSSI édité un flyer d’information (voir bas de page) comportant les contacts d’associations spécialisées dans la prise en charge des victimes de harcèlement sexuel et de harcèlement moral au travail.

OBLIGATIONS DE L EMPLOYEUR

En préambule, nous rappelons les obligations de l’employeur vis à vis de son salarié, mesures et principes généraux de l’employeur : l’obligation patronale de sécurité ne se limite pas à la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles. Elle est beaucoup plus étendue et concerne tous les risques auxquels le salarié peut être exposé au travail, y compris les risques psychosociaux. Il s’agit d’une obligation de résultat, et non pas simplement d’une obligation de moyens.

Pour respecter son obligation, l’employeur doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses salariés. Il doit :

  • conduire des actions de prévention des risques professionnels et de la pénibilité au travail,
  • mener des actions d’information et de formation de ses salariés sur la santé et la sécurité,
  • mettre en place une organisation et des moyens de travail adaptés.

Ces mesures doivent être adaptées en cas de changement de circonstances ou pour améliorer les situations existantes.

NOS CONSEILS PRATIQUES

Voici nos préconisations et conseils pratiques, rappel des droits des victimes et des risques encourus par le harceleur, en quelques mots ainsi que des contacts indépendants :

  • sortir du huis clos, ne pas rester isolé(e) face au harcèlement commis par les employeurs, homme ou femme, le/la collègue ou tout autre interlocuteur professionnel, s’adresser à un représentant syndical, un médecin du travail, son médecin traitant ou tout autre personne de confiance ;
  • rappeler le droit : harceler sexuellement est passible d un délit pénal ; en politique, comme ailleurs, le silence des témoins sert d abord le harceleur ;
  • le haut de l’iceberg : 1 française sur 5 déclare avoir subi une situation avérée de harcèlement sexuel au cours de sa carrière professionnelle mais 5% seulement des victimes vont poursuivre au pénal, en politique comme ailleurs ;
  • la loi de 2012 a renforcé l’arsenal pénal, mais les mentalités restent à la traîne dans un secteur où le pouvoir et les responsabilités restent encore majoritairement détenues par des hommes, où la parité et l’égalité sont à construire  ;
  • une prise de conscience doit se faire dans l organisation de la gestion des ressources humaines et des espaces de travail, notamment par exemple dans le réaménagement des nouveaux bureaux au Sénat, prévu en 2017. Nous avons alerté les instances de l’AGAS sur la nécessité de séparer entièrement l’espace de travail et l’espace sommeil dans ces nouveaux locaux ;
  • la prévention est essentielle pour mettre un nom sur des actes répréhensibles ; reçus par Me Cartron, présidente de l’Agas, le 18 mai 2016, nous avons indiqué que des actions de prévention, d’information et de sensibilisation, devaient être conduites au sein de l’Institution, d’une part auprès des parlementaires employeurs, par exemple, à l’initiative des présidents de groupe auprès de leurs membres, et d’autre part, auprès des services du Sénat et des collaborateurs parlementaires ;
    CAMPAGNE HARCELEMENT STOP
  • des réseaux spécialisés dans la prise en charge de ce type de violences disposent d’interlocuteurs extérieurs indépendants :

    AVFT

L’association des Femmes Victimes de Violences au travail est un interlocuteur indépendant privilégié, elle défend les droits au travail et à l’intégrité de la personne contre toutes les formes de violences envers les femmes, notamment les violences sexistes et sexuelles au travail.

Attention nouveaux horaires de permanence : Lundi de 14h à 17h

                                                                                      Mardi au Vendredi de 09h30 à 12h30

Violences Femmes Infos - Appelez le 3919

Un numéro dédié aux femmes victimes de violences, du lundi au samedi de 8h à 22h, gratuit depuis un poste fixe, invisible sur les factures.

 

Télécharger cet article : FICHE HARCELEMENT SEXUEL

 

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2016-03/25 – Dépêche AFP – Loi travail et collaborateurs parlementaires

L’AFP a repris notre communiqué de presse commun, inter syndical et inter professionnel, diffusé à l’occasion de la présentation en conseil des ministres, le jeudi 24 mars, de la nouvelle version du projet de loi Travail El Khomri.

Loi travail: des collaborateurs parlementaires se plaignent de ne pas être pris en compte

Extrait : 

« Certains d’entre eux travailleront sous peu de longues heures sur la loi Travail : des organisations de collaborateurs parlementaires ont protesté mercredi contre le fait que ce texte ne prend pas en compte les salariés non couverts, comme eux, par un accord de branche.

A la veille de la présentation du projet de loi en Conseil des ministres, les syndicats Unsa et CGT des collaborateurs de l’Assemblée et du Sénat, ainsi que l’Association des Directeurs de cabinet des collectivités locales de gauche (DIR CAB) et l’Association de Gauche des Assistants Parlementaires du Sénat (AGAP) observent, dans un communiqué, que le texte « ne prend pas en compte les plus de 400.000 salariés non couverts par un accord de branche professionnelle. Parmi eux, les collaborateurs et collaboratrices d’élus ».

Les collaborateurs « sont un maillon peu connu mais essentiel au bon fonctionnement des institutions représentatives de notre pays, étroitement liés aux mandats des élus et exposés à une forte précarité », rappellent ces organisations….

Ils réclament donc, « afin de combler le vide juridique actuel », la création d’une branche professionnelle des collaborateurs d’élus, estimant que la balle est « dans le camp des élus employeurs ». Les collaborateurs ne bénéficient actuellement d’aucun statut.

A l’Assemblée, le président Claude Bartolone (PS) a annoncé en début d’année son intention de relancer le chantier pour réglementer le temps de travail de ces personnels, souvent mobilisés la nuit. Il a rappelé qu’une négociation avait été engagée « afin de poser un cadre pour le statut des collaborateurs parlementaires », ceux-ci espérant qu’elle aboutira à un accord collectif.

Chaque député est l’employeur de un à cinq collaborateurs, qu’il rétribue grâce à une enveloppe mensuelle de 9.500 euros que lui attribue l’Assemblée. Ils sont quelque 2.000 assistants des députés.

La loi travail sera examinée en commission des Affaires sociales à partir du 5 avril. Son examen dans l’hémicycle devrait intervenir début mai.

 

Politic Arts, site des professionnels de la politique, publie lui aussi un article à cette occasion :

« Loi travail : les collaborateurs d’élus montent au créneau« 

Extrait :

« … Les collaborateurs d’élus reviennent régulièrement à la charge pour demander à leurs employeurs de se positionner en faveur de l’instauration d’une branche professionnelle. Celle-ci constituerait aussi bien la reconnaissance des métiers politiques, essentiels au fonctionnement de la démocratie représentative, que la garantie d’un accès à des droits sociaux satisfaisants, dans un contexte de précarité juridique particulièrement élevée.

« La balle est donc dans le camp des élus employeurs » affirment aujourd’hui les organisations signataires du communiqué ; et principalement dans le camp des sénateurs et des députés qui auront à se prononcer prochainement sur le projet de loi.

Cette prise de position intervient dans un contexte plutôt favorable aux revendications des collaborateurs d’élus, puisqu’à l’Assemblée nationale, jeudi 10 mars dernier, le principe de la création d’une organisation de députés-employeurs a été validé par les responsables du Palais Bourbon, et laisse entrevoir l’ouverture d’un véritable dialogue social dont l’objectif, pour les collaborateurs de députés, serait d’aboutir à un véritable statut. »

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2016/03/19 – Validation des Acquis de l’Expérience pour les collaborateurs parlementaires – Une grande première au Sénat

Le 19 mars 2016  a eu lieu la signature d’une convention de VAE pour les collaborateurs parlementaires du Sénat, entre le Président de la Sorbonne M. Boutry et la Présidente de l’AGAS, Vice-Présidente du Sénat, Mme Cartron.

C’est l’aboutissement d’un projet qui avait été lancé 18 mois plus tôt dans le bureau de MM. Bastien François et Bernard Dollez, tous deux responsables du Master Administration du politique à l’Université, lors d’une réunion de coordination avec les organisations syndicales et associatives représentant la profession au Sénat, à l’Assemblée nationale et au Parlement européen. C’est une avancée qui contribue à la professionnalisation de notre métier et valorise les compétences professionnelles acquises dans le cadre de nos fonctions.

L’UNSA USCP se félicite de cet aboutissement et remercie les acteurs qui y ont contribué.

C’est une grande première pour les collaborateurs parlementaires, un dispositif d’avant-garde.

convention de VAE

signature au Sénat

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Le syndicat UNSA des collaborateurs parlementaires de sénateurs et de députés fusionne

Le syndicat UNSA USCP des collaborateurs parlementaires fusionne à l’Assemblée nationale et au Sénat.

Première organisation syndicale à représenter les collaborateurs parlementaires, au Sénat depuis 2003 et à l’Assemblée nationale depuis 1999, le syndicat UNSA a fusionné ses deux sections syndicales, présentes à l’AN et au Sénat, le 3 juillet 2015 par voie statutaire lors de son assemblée générale.

Il donne ainsi corps, de fait, à cette branche professionnelle par l’Union Syndicale des Collaborateurs Parlementaires.

Ces 3500 salariés contractuels de droit privé à Paris, sur tout le territoire et tout l’échiquier politique, sont soumis à une forte précarité et aux spécificités de la vie politique.

Afin de revaloriser leurs conditions de travail et de faire reconnaître cette profession, l’UNSA USCP milite pour la négociation d’une convention collective qui clarifie et modernise le dialogue social entre les parlementaires employeurs et leurs plus proches collaborateurs, comme le prévoit le droit du travail, tout en faisant progresser leurs droits sociaux collectifs pour compenser la précarité et les spécificités de leur situation professionnelle.

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Le corpus réglementaire relatif aux collaborateurs du Sénat a été approuvé par le bureau du Sénat

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Le syndicat des collaborateurs parlementaires Unsa Uscp réagit à l’annonce dans la presse le 26 juin 2015, de l’adoption, par le bureau du Sénat, d’un corpus réglementaire, recueil de l’ensemble des textes, internes à l’Institution et de leurs sources, qui déterminent les conditions de travail de collaborateurs parlementaires de sénateurs.

L’organisation syndicale demandait la transmission de ce document depuis 2013.

Si elle remercie Mme Cartron, vice-présidente du Senat en charge des ressources humaines, d’avoir entendu cette requête, elle reste prudente dans l’attente de prendre connaissance de ce document.

Alors que ce métier existe depuis 40 ans et rassemble plus de 3500 salaries au service des parlementaires, le syndicat plaide depuis 2003 pour la négociation d’une convention collective qui aménage les conditions de travail de ces contractuels précaires de droit privé et instaure un véritable dialogue social conformément au droit du travail.

Affaire à suivre …