Six mois après la constitution de la cellule d’écoute des collaborateurs parlementaires victimes de harcèlement au Travail, l’UNSA fait part au Président du Sénat de ses inquiétudes face aux carences de cette instance et énumère une douzaine de propositions d’amélioration, à entériner de toute urgence.
En 2017, un groupe de Travail avait été constitué, pour réfléchir aux moyens à mettre en oeuvre pour déployer une politique de prévention des situations de harcèlement moral ou sexuel au Travail, au bénéfice des collaborateurs parlementaires, ainsi qu’une cellule d’urgence pour les cas individuels.
A l’issue de ces travaux, des brochures d’information avaient été conçues et diffusées auprès des sénateurs et de leurs collaborateurs parlementaires ainsi que des mesures de sanctions prévues dans le Réglement du Sénat. Une cellule d’écoute des victimes de harcèlement a été constituée en octobre 2018, sous l’autorité du Président du Sénat.
Force est de constater, à travers les témoignages des collègues que l’UNSA USCP a assisté ces derniers mois, aujourd’hui, six mois après sa mise en place que des ajustements doivent être apportés à son fonctionnement.
Le dispositif entériné ne semble pas adapté aux situations de travail très spécifiques dans lesquelles les collaborateurs parlementaires évoluent, de quasi huis clos dans des équipes très restreintes.
retrouvez dans la note ci-jointe les principales propositions d’amélioration demandées par notre organisation syndicale.