COMMUNIQUE DES ORGANISATIONS SYNDICALES DE COLLABORATRICES ET COLLABORATEURS PARLEMENTAIRES
Groupe de travail sur le statut des collaborateurs parlementaires : de bonnes intentions à confirmer, et quelques inquiétudes
Dans le cadre des réflexions sur les réformes du fonctionnement du Parlement, le groupe de travail sur le statut des collaborateurs parlementaires de l’Assemblée Nationale a rendu public ce jour même les conclusions de ses travaux.
19 propositions réparties dans trois axes de travail ont été mises sur la table : développer le dialogue social, accroitre les moyens dédiés à la situation professionnelle des collaborateurs, lutter contre les inégalités, et enrichir le diptyque formation/information.
Les organisations syndicales se félicitent de voir plusieurs de leurs propositions reprises dans les pistes de travail du rapport. Cela vient récompenser plusieurs années d’engagement dans le but de garantir un véritable statut pour environ 3000 collaborateurs parlementaires.
Ainsi, nous sommes satisfaits que soit inscrite notre revendication de renforcer le dialogue social au sein des deux chambres du Parlement. Plusieurs thèmes de négociation sont évoqués : fiches métier, temps de travail, références salariales, cadre pour le télétravail. Une telle préconisation va dans le sens de l’établissement d’une convention collective couvrant tous les collaborateurs parlementaires en vue d’une amélioration de leurs droits.
Nous regrettons toutefois que ne soit pas proposée la mise en place d’institutions représentatives du personnel, comme le prévoit le code du travail, ce qui permettrait une représentation effective et quotidienne pour les collaborateurs parlementaires.
La volonté de renforcer les moyens avec l’augmentation du crédit collaborateur, la prise en charge des frais de transport ou la portabilité de l’ancienneté, est également une bonne nouvelle.
Enfin, nous accueillons favorablement les préconisations en termes d’information et de formation des collaborateurs, et la nécessité d’assurer la santé au travail des collaborateurs.
Il convient désormais de passer aux actes, et les organisations syndicales seront vigilantes à ce que les préconisations se traduisent rapidement et concrètement.
Nous appelons donc désormais à la tenue de négociations entre les représentants des députés employeurs et les représentants des collaborateurs, et pour commencer, à la signature d’un accord de méthode.