Modèle de courriel adressé aux présidents des groupes parlementaires du Sénat, le mercredi 24 septembre 2014 :
Mme ASSASSI, groupe CRC,
M. GUILLAUME, groupe Socialiste,
M. LONGUET, groupe UMP,
M. MEZARD, groupe RDSE,
M. PLACE, groupe ECOLO
M. ZOCCHETTO, groupe UC UDI.
Monsieur le Président,
Le Sénat s’apprête à renouveler la moitié de ses membres avec comme conséquence immédiate le bouleversement des équilibres politiques. Dans ce contexte, notre organisation syndicale tient à vous alerter sur les répercussions instantanées des résultats électoraux sur l’emploi des collaborateurs parlementaires.
En 2011, ce sont 245 collègues qui ont perdu leur poste. Une soixantaine d’entre eux seulement ayant signé un nouveau contrat de travail par la suite avec un sénateur.
Si 100 sénateurs devaient perdre leur mandat dimanche prochain, ce sont 300 collaborateurs qui seront licenciés, à Paris et dans les départements, sans qu’aucun plan social ne soit aménagé. Nous le regrettons.
Déjà soixante équipes sont concernées, celles des sénateurs qui ne renouvellent pas leur mandat.
C’est pourquoi, nous sollicitons votre soutien actif en vue de favoriser le retour à l’emploi de nos collègues qui seront licenciés.
Nous avons pu expérimenter par le passé, un dispositif « gagnant gagnant » et gratuit de surcroît : la bourse au CV. Il a déjà fait ses preuves. Aussi, nous vous invitons à désigner, parmi les collaborateurs de votre groupe, une personne référente chargée de regrouper les curriculum vitae de tous les collaborateurs qui perdront leur emploi, afin de les mettre à disposition des sénateurs nouvellement élus ou de ceux qui envisagent de compléter leur équipe.
Cette initiative simple a déjà porté ses fruits en 2008 et 2011 dans certains groupes. Elle mérite d’être généralisée, comme le demandent nos adhérents, car elle facilite le retour à l’emploi de nos collègues et le recrutement de personnel expérimenté pour les sénateurs nouvellement élus.
Comptant sur vous pour organiser cette bourse aux CV et vous en remerciant par avance, nous vous prions de croire, Monsieur le Président, en notre respectueuse considération.
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